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conseil municipal - Page 78

  • QUESTIONS D’ACTUALITES ET BRULANTES AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Majorité et opposition se sont bien sûr afffrontés durant ce conseil de Rentrée mais aussi au sein de l’opposition avec quelques amabilités entre socialistes et écologistes, notamment en fin de réunion à l’occasion du retrait de la ville de Velizy de GPSO avalisé par l’assemblée municipale, l’équipement en tablette numérique des conseillers municipaux et des deux questions orales sur le stationnement payant et le chantier Sogexo à l’angle des rues d’Issy et Pruvot par le grpoupe socialiste

    TABLETTES : DEPENSES DE CONFORT ?

    Tout a vraiment commencé avec la demande de subvention au titre de la dotation d’action parlementaire pour la dématérialisation des séances du Conseil Municipal. Il s’agit permettra d’équiper chaque conseiller d’une tablette numérique tactile et connectée au réseau local par un système Wi-Fi grâce à une soixantaine de connexions via des bornes qui seront activés sur demande, en dehors des séances du Conseil. « Quel est l’intérêt d’investir une telle somme (60 000 €) ? » a demandé Gabriel Attal (PS). Pour Lucile Schmid (EELV) « l’économie de papier n’est pas suffisante. Et c’est une bombe en terme de consommation électrique et de déchets ». Boris Amoroz (FdeG/PC) a demandé « s’il y avait eu comparaison avec le coût du système actuel ? ». Bertrand Voisine (UMP) s’est limité à des considérations techniques dans sa réponse : « Nous ne pouvons pas laisser d’une manière permanente le réseau Wi-Fi car cela nécessiterait de gros moyens. Mais nous pourrons l’activer pour des manifestations et des événements. Et les conseillers municipaux pourront choisir d’utiliser leur tablette personnelle ou non ». Les 6 conseillers municipaux de l’opposition ont voté contre. « Cette dépense dans le contexte actuel est de confort et cette somme pourrait être consacrée à autre chose ! » a réagit Gabriel Attal (PS). « Et la vidéo, ce n’est pas du confort » a répliqué Betrand Voisine, allusion à sa proposition de vidéo-filmer en direct les séance du Conseil Municipal. Mais le conseiller parlementaire de la ministre Marisol Touraine n’était pas en reste car il tweetait en fin de conseil : « Accusé de démagogie par le maire parce que je trouve que 60 000 € pour doter les élus de tablette tactile et Wi-Fi c’est beaucoup » suivi de nombreuses réactions : « C’est une blague ! «  - « Il aurait mieux fait d’acheter des tablettes 3 G ! »  

    VELIZY QUITTE GPSO

    « Tout le monde vantait les mérites de l’arrivée de Velizy à GPSO. Il fallait dépasser les logiques départementales et respecter les bassins de vie et d’emplois. Nos collègues socialistes des autres villes étaient favorables à cette intégration. Nous n’avons pas changé de position car sa présence est positive. Mais il y a division au sein de la droite  et les électeurs ont tranché » a constaté Jean Cyril Le Goff (PS) en faisant référence à l’élection municipal qui a vu s’affronter l’ancien maire qui a œuvré pour cette intégration et le nouveau qui a toujours déclaré qu’il était contre et souhaitant intégrer Versailles Grand Parc. Lucile Schmid (EELV) a rappelé qu’elle avait voté « contre cette intégration, le groupe EELV ayant remarqué que ce rapprochement répondait surtout à une logique politique. Et le fait de rejoindre Versailles Grand Parc est toujours dans cette logique ». Du coup Jean Cyril Le Goff (PS) lui a rappelé que le groupe EELV au Conseil Communautaire avait voté pour cee intégration ». Et le maire est intervenu avec son expression favorite : « On n’est pas là pour faire le bonheur des gens contre leur gré. C’est dommage, Mais les élus ont des sujets d’inquiétudes avec la MGP (métropole du Grand Paris) et ce qui va en sortir ».

    L’INTERCO UBU ROI

    A l’occasion de l’extension du stationnement réglementé aux rues qui n’étaient pas concernées par ce dispositif, Jean Cyril Le Goff (PS) qui a bien fait remarquer que l’opposition « approuve cette mesure qui permet à nos administrés de se garer plus facilement, de lutter contre les voitures ventouses », s’est étonné « du manque d’anticipation et de cohérence » sur son  extension «  rue Jean baptise Potin. En effet, il est à présent payant du côté de Vanves, mais reste gratuit du coté d’Issy. Le Maire d’Issy les Moulineaux n’y serait pas hostile, mais il souhaiterait auparavant consulter son conseil de quartier. Ne pouvions-nous pas attendre la décision de la ville d’Issy et réglémenter de concert avec notre ville voisine ? ». Xavier Lemaire (UDI) conseiller municipal chargé de l’espace public,  a répondu à côté de la plaque en assurant que les habitants isséens de cette rue pourront bénéficier des mêmes avantages des vanvéens au niveau tarif résident. Tout en affirmant : « Il y a longtemps qu’on demande aux communes voisines de prendre en main ce problème ». Il n’empêche, comme le constatait un conseiller municipal de la Majorité, "on se demande à quoi sert l’interco qui doit théoriquement aider à mutualiser les moyens, et que l’on voit passer dans la même rue qui est d’un côté à Issy, et de l’autre à Vanves, successivement les engins de ramassage des ordures ou de propreté de l’une ou de l’autre ville, qui n’interviennent que d’un  côté bien sûr, alors qu’ils pourraient très bien le faire qu’une seule fois de chaque côté".   

    UN  CHANTIER EN PANNE

    Jean Cyril Le Goff  (PS) s’est inquiété du devenir du chantier de cet immeuble situé à l’angle des rues d’Issy et Pruvot face aux Bénédictines, construit par Sogexo baptisé « Vila Saint Remy » : « Depuis quelques mois, ce programme a été stoppé après la phase de démolition des anciens bâtiments et de déblaiement du terrain. Nous avons entendu parler en ville de dépollution des terrains, puis de fouilles archéologiques ? ». Pascal Vertanassian (UDI)  maire adjoint  chargé de l’Urbanisme l’a rassuré sur ce retard qui est dû  à un avis rendu tardivement par le service des fouilles archéologiques qui a retardé ce chantier qui démarrera début 2015 pour être livré au second trimestre 2017. Entretemps, des fouilles seront réalisées à l’automne.

  • LA RENTREE DE L’EQUIPE PREMIERE DE HAND BALL DE VANVES : INTERVIEW DE YOANN MARCET SON CAPITAINE : "Il faut avoir un grain de folie et surtout avoir de la force mentale"

    « Après la désillusion de l’an passé, le Stade de Vanves n’aura pas tardé à réagir. Les handballeurs ont réalisé un parcours sans faute cette saison et finissent sur la 1ère marche du podium du championnat pré-national ! En 26 matchs disputés cette année, les Vanvéens ont remporté 21 victoires et enregistré seulement 3 défaites, notamment contre leurs principaux adversaires Plaisir et Antony, respectivement 2e et 3e du championnat. L’équipe peut se vanter d’avoir marqué 856 buts ce qui lui donne le statut de meilleure attaque du championnat » indiquait un communique de l’équipe première à la fin de saison dernière. Elle est ainsi remontée en Nat.3,  c'est-à-dire la 5éme division nationale, et au dessus du niveau amateur, presque semi-pro. Cette équipe est constituée de 20 joueurs dont 12 sont inscrits sur la feuille de matchs. Les entraînements ont repris le 20 Août dernier pour préparer une saison qui commence le 20 Septembre. « L’équipe est quasiment la même avec le départ d’un joueur qui a dû partir à Nimes pour raisons professionnelles, et quatre nouveaux joueurs qui ont évolué en Nat.2 » indique Yoann Marcet que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré la semaine dernière en ajoutant : «  A partir du moment où on arrive à jouer en championnat de France, on attire des joeurs de melleurs nouveaux. Ils ont commencé à s’entraîner dés le mois de Juin avec nous. Et puis nous les connaissions déjà. Il n’y aura pas de souci ! ». Le premier match de préparation de l’équipe a eu lieu le 26 Août dernier. « Les Rouge et Noir jouaient contre Serris-Val d'Europe qui évolue en Nationale 3. Un match plutôt bien maîtrisé. Les recrues ont montré de belles choses malgré le peu d'automatismes de l'équipe ». Résultat: après avoir mené à la mi-temps 14-11, le Stade de Vanves l'a emporté 30-23.

    Vanves Au Quotidien - Quel est le secret de la réussite de l’équipe première de hand ?

    Yoann Marcet : « C’est d’être un groupe de copains et de compétiteurs. C’est très difficile à obtenir comme alchimie. Il faut réussir à créer une très bonne ambiance de gens qui se soutiennent et en même temps de gens qui veulent être dans l’équipe, qui veulent jouer les matchs et les gagner. C’est toujours délicat, car dans l’équipe il y a des titulaires, des remplaçants. Il faut à la fois qu’on se soutienne et que l’on tire tous vers le haut.

    VAQ - Son capitaine ?

    Y.M. : « Le rôle d’un capitaine est justement de réussir à garder la cohésion de groupe, et en même temps, de montrer l’exemple dans l’investissement. On est à 3 entraînements par semaine plus le match, ce qui demande beaucoup d’investissement dans sa vie personnelle car on a tous, à côté, un travail. Et on vient le soir s’entraîner de 20H30 à 22H, ce qui demande d’être présent. Si on veut, et c’est un des secrets de la réussite, vraiment réussir à continuer à progresser, il faut s’entraîner. Et l’un des rôles de capitaine c’est de savoir faire cela. 

    VAQ - Sa hargne sur le terrain ?

    Y.M. : « Il paraît que je n’ai pas le même regard lorsque je suis sur le terrain. Le Hand ball est un sport de duel, de contact. Je ne suis pas particulièrement grand pour un handballeur, ni imposant, donc, on arrive à compenser par autre chose, et notament des forces mentales. Et les duels se gagnent aussi par l’envie. Et l’envie, lorsqu’on est capitaine, il faut en montrer encore plus que ls autres. 

    VAQ - Ses qualités de meneurs d’hommes ?

    Y.M. : « C’est quelque chose que j’ai toujours en moi. Lorsque j’avais 16 ans, j’étais déjà capitaine de mes équipes de jeunes. C’est quelque chose que j’ai toujours eu en moi, savoir diriger les personnes. Mais c’est quelque chose qui se cultive après avec le temps. Je pense être beaucoup plus mature qu’avant, parce que j’étais avant quelqu’un de beaucoup plus énergétique. Avec le temps je me suis rendu compte qu’on était bien meilleur dans sa qualité de leadership en sachant garder son calme.

    MEILLEUR ATTAQUANT  

    VAQ- Comment expliquez-vous justement les résultats de cette dernière saison ?

    Y.M. : « Nous avons changé d’entraîneur, avec Philippe Marcet, déjà présent lorsqu’on était déjà monté en Nat.3 qui a plus un rôle de manager pendant les matchs et Julien Bournac qui est entraîneur et joueur, et nous avons eu quelques recrues intéressantes qui avaient joué en Nat.2

    VAQ - Pourquoi étiez-vous descendu lors de la saison 2012-13 ?

    Y.M. : « Nous n’avions remporté aucunes victoires en Nat.3 sur toute la saison. Il y avait eu changement d’entraîneur qui était venu avec des joueurs qui n’ont pas du tout correspondu à ce qu’était le club. Et notamment, il n’y avait pas cette ambiance de camaraderie qui est vraiment importante car nous passons beaucoup de temps ensemble.

    VAQ – Pourquoi avez-vous  obtenu le statut de meilleure attaquant du championnat ?

    Y.M. : « Parce quel’équipe a marqué beaucoup de but cette année, parce qu’elle avait la meilleure attaque et la meilleure défense. Notre style de jeu était basé sur défense et montée de balle. Du coup, on marquait beaucoup de buts parce que nous faisions beaucoup de contre-attaque et avec les contre-attaques c’est plus facile à marquer. Cette année ce sera la même chose. Comme nous n’avons pas une équipe avec des grands gabarits, nous devons donc nous adapter et faire notre jeu en fonction des joueurs qui sont plutôt rapides, avec des attaques un peu foudroyantes

    VAQ- Ne faut il pas être un peu barjo pour faire du hand et surtout gagner ?

    Y.M. : « Il faut un grain de folie. Le hand ball ne s’apprend pas dans les livres. On peut réciter du hand ball, avoir un niveau technique très propre, et pas réussir à gagner, parce qu’il faut cette force mentale. Et c’est aussi un peu de folie. Les plus fous dans ce sport, ce sont les gardiens de but, lorsque l’on voit la vitesse avec laquelle arrive la balle. Et on a eu les meilleurs gardiens de but de championnat pré-national. C’est un poste à part et c’est tellement important pour l’équipe !

    UNE POULE BRETONNE-NORMANDE

    VAQ - Comment se présente cette nouvelle saison ?

    Y.M. : « Nous allons avoir des déplacements intéressants dans notre poule qui couvre l’ouest de la France, c’est à dire regroupant la Bretagne et la Normandie, ce qui nous amènera à Brest pour le plus loin, à Rennes, Caen, Grandville, Falaise, Vernon, avec quelques rencontres parisiennes.

    VAQ - Quels objectifs vous êtes-vous donné ?

    Y.M. : « Sur 12 équipes, nous visons les 5 premières places en sachant que le premier, et peut être le second, pourront monter en Nat.2. Nous avons fait des recrutements intéressants qui vont permettre d’atteindre cet objectif. 

    VAQ - N’avez-vous pas des problèmes de salles ?

    Y.M. : « Plus on augmente de niveaux et plus on nous demande de respecter des critères importants notamment pour les salles lors des rencontres. A un mois du début du championnat, nous n’avons toujours pas de solutions, c’est  dire que nous avons demandé à la Fédération de donner une dérogation pour pouvoir  jouer au gymnase Maurice Magne. Au gymnase A.Roche, c’est impossible car la taille du terrain ne le permet pas. Nous avons besoin d’un terrain de 40 m sur 20 m. La solution, déjà utilisée, serait de faire nos matchs au complexe sportif Marcel Bec, très belle installation, mais où nous n’aurons pas de spectateurs car ils ont beaucoup de mal à venir voir les matchs car difficile d’accès. Et ce n’est pas formidable de jouer devant une salle vide. On recherche des solutions. Et le Palais des Sports Carpentier n’est possible que pour un ou deux matchs dans la saison, parce que ce n’est pas tout le temps disponible.

    PREPARER LA RELEVE

    VAQ - Comment préparez la relève ?

    Y.M. : « Dés 8/9 ans les jeunes peuvent commencer par l’école de hand. Et nous essayons de plus en plus d’avoir un bon niveau avec les jeunes, de commencer à faire en sorte qu’ils se frottent aux meilleurs. Si un club veut réussir sur le long terme en championnat de France, il faut que le vivier vienne de plus bas. On ne peut pas se permettre chaque année d’aller chercher des joueurs dans d’autres clubs. C’est compliqué et ce n’est pas une situation pérenne. Nous avons de bons joueurs de 18 ans qui, petit à petit,  vont pouvoir s’entraîner avec l’équipe première, pour se rendre compte de la différence de niveau physique. Car, à cet âge là, même s’ils ont un niveau technique, ils ne sont pas toujours prêt à se frotter à des joueurs de 30 ans. Nous allons commencer à le faire cette année. Sans oublier l’équipe réserve, où il faut veiller ce que le niveau ne se creuse pas trop vite  avec l’équipe première, afin qu’elle ait vraiment un rôle d’équipe réserve. Le souhait est de faire jouer  des joueurs de l’équipe réserve dans l’équipe première pour donner des coups de main et réussir à l’intégrer. Il faut que cette équipe réserve arrive à monter au niveau régional pour faire des échanges de joueurs entre les deux effectifs.     

    VAQ - Comment conciliez-vous vie professonnelle, capitaine de l’équipe première de hand, et conseiller municipal ?

    Y.M. : « Cela demande d’avoir un bon agenda. Ayant un cabinet d’Osthéopate depuis 3 ans,  tout prés du gymnase sur le Plateau, cela facilite les choses. Et la vie municipale m’occupe quelques soirées dans la semaine.

    VAQ - Que pensez-vous du capitaine Gauducheau à la tête de l’équipe municipale ?

    Y.M. : « Il a rempli son contrat en menant son équipe à la victoire plus rapidement que ce que l’on pensait, avec un beau score. Si les électeurs l’ont ré-élu, c’est que justement c’est un bon  capitaine. Et si un capitaine est renouvelé, c’est qu’il fait du bon travail.  

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 14-18 A VANVES : AOÛT 1914 ET LA DECLARATION DE GUERRE PERTURBENT LA RENTREE SCOLAIRE

    La veille de ce 1er Août 1914, le 31 Juillet, le Conseil Municipal s’était réunit et avait voté à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie ». Le Conseil Municipal s’était réunit une seconde fois, le  14 Août 1914, 11 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne contre la France, et 2 jours avec la déclaration de guerre de la France et du Royaume Uni contre l’Autriche, alors que les effets de la mobilisation se faisait sentir dans la population. Aristide Duru  qui a été un maire à l’attitude remarquable pendant ses 4 années terribles, indiquait à ses collègues que la Mairie faisait face à ses obligations de mobilisation,  pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. 800 dossiers avaient été instruits par la Préfecture de la Seine pour permettre à des familles de recevoir l’allocation de l’Etat. Il avait ouvert une ligne de crédit pour distribuer des secours aux familles des mobilisés.  Il avait réorganisé les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix. Une commission du ravitaillement de la population avait été constituée afin qu’elle ne manque pas de vivres. Il avait lancé un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, et pour  ménager le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongera.  Enfin, il avait décidé de faire revenir les enfants, envoyés en Colonie de vacances. 

    La Rentrée scolaire a été évidemment perturbé, beaucoup d’enseignants ayant été mobilisés :Lors de la déclaration  de guerre, la mobilisation générale a empêché toute rentrée en privant le lycée Michelet de la majorité de son personnel. Les lycéens ont été  accueillis à Buffon. Le lycée a accueillit alors des réservistes, puis le 19éme Régiment du Train des Equipages qui verra paître 400 à 600 chevaux dans le parc du lycée, et le parking de 200 à 300 voitures réquisitionnées. Le 16 août, une centaine de pompiers qui devaient demeurer au lycée tout le temps de la guerre en prévision de possibles incendies  s’y installe et aide la police à patrouiller, mais ils seront vite obligés de rejoindre Paris. Ils sont remplacés par 1000 fusillers marins qui ont campé une dizaine de jours à partir du 29 Août avant de partir pour l’Yser. 3 des sœurs de l’infirmerie seront rappelées par leur Supérieure pour servir dans les ambulances. Enfin, en Septembre, le lycée fut réquisitionné par le service de santé des armées, le corps médical et 25 infirmiers s’installant dans le petit collège et l’infirmerie, les blessés étant installés dans les classes. Il n’était plus question de Rentrée Scolaire, ni de retour des élèves durant toute cette année scolaire, même si le proviseur, le censeur, l’économe restèrent sur place